1982  -      L’AQUARIUM  

d’Aldo NICOLAÏ

 27 et 28 mars, 2 et 3 avril à la Halle aux blés

Nous nous lançons dans la création d’une comédie à l’italienne légère, colorée et amusante.

En avant-propos, j’écris :

« Le Théâtre du Vieux Rempart est un navire parti pour un voyage au long cours qui fait escale chaque année.

Il offre sur le quai – scène, ses marchandises – spectacles, fruits de ses pérégrinations à travers les  îles – auteurs.

Signe de bonne santé, de nombreux « moussaillons » ont rejoint l’équipage et, en guise d’accueil, les vieux « loups de mer » leur ont passé les commandes. »

Cette pièce « L’Aquarium », ou « Il mondo d’aqua » ou encore « L’hippocampe » met en scène la famille VIOLA avec le père, la mère, la sœur, le beau-frère et les ami(e)s.

Célestin, le père, petit fonctionnaire, s’ennuie dans une vie trop routinière. Il a pour seuls loisirs la pêche et l’installation d’un aquarium, point de départ de son rêve d’un autre monde.

Au fil du temps, il est de plus en plus « absent »,  pour devenir finalement un poisson parmi les poissons.

Comme le souligne un critique autrichien : « Le dénouement fantastique confère à cette œuvre charmante un certain caractère de conte de fées, un parfum de poésie, un air de philosophie amusante ».

C’est sans doute cet aspect qui m’a touché au moment du choix.

Je réunis pour l’interprétation une équipe où, à part René DOTTOR, Denise FERRY et Michel LITZLER, il n’y a que de nouvelles têtes.

D’abord pour le rôle principal, je donne sa chance à Jean-Marie WOLFF (alias Jérôme CRIQUET) qui, pour sa première apparition sur scène, montre de vraies qualités de présence, de fantaisie et d’émotion.

Il deviendra l’un de mes plus fidèles complices au TVR.

Même s’ils n’ont été que de passage mais avec un bel investissement, je veux citer dans les autres rôles : Christian KARL, Marie-France GOETZ, Hervé ACH et Manuel REBJOCK. Ce dernier en fera sa profession et créera une troupe régionale reconnue : « Le Théâtre Suspendu ». Chapeau, Manue !

En direct, sur le plateau, Rémy CASPAR interprète une musique originale qu’il a composée (en intégrant une ébouriffante imitation de Julio Iglésias), accompagné par Sylvie CASTAING et Jean-Jacques RENAUDET.

Pour l’affiche, l’ami « Brunissol » réalise une image parlante du personnage central à « tête d’aquarium ».

Déjà séduite par le domaine des costumes, voilà Marie-France CASPAR intervenant auprès de EVE et de Claire LAUTH.

Monique SCHUH et Michel LITZLER s’investissent dans la conception et la fabrication du décor, tandis que Jacques DOTTOR, René FERRY, Patrick BAKARIA et Philippe KOLB font leur affaire de la régie lumière et son.

Enfin, Marie FRERING accepte de m’assister à la mise en scène. Je relève qu’elle aussi s’est engagée sur le chemin du théâtre professionnel. Beau parcours à la recherche de nouveaux textes présentés avec sa compagnie « La Montagne brûle » mais aussi d’écrivaine, comme « Lumière noire » publiée en 2013. Amitiés, Marie !

@ l’œil en coulisse

# Jean-Marie n’oublie rien. « Que des novices sur scène. Lors de la 1^ère, le trou pour Christian (Karl) après deux minutes. Et René (Dottor) qui enchaîne avec la première réplique… du 2^e acte ! Rémy joue les Julio Iglesias et crève l’écran. Et des gradins pendant 3 heures. Plein le dos ! »