• 1997         Maître PUNTILA et son valet MATTI      

       de Bertolt BRECHT

     

             24, 25, 28, 29, 30 et 31 janvier, 1er février à la Halle aux blés

     

     

     

     

     

     

    Les choses traînent sur le plan professionnel. Pour me changer les idées, je bats le rappel de la troupe et même au-delà. En effet j’ai décidé de m’attaquer à l’œuvre d’un « monstre » du répertoire théâtral. Elle est accessible et populaire ! Brecht l’a lui-même qualifiée de « Volkstück ».

     

    Un propriétaire terrien Puntila, intraitable à jeun devient ouvert et généreux quand il a abusé de la dive bouteille tant vis-à-vis de son valet, Matti, que de tous ceux, surtout toutes celles qu’il croise.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le succès repose sur mes compères talentueux et aussi fous que moi : Christian FRUCHART et René FERRY. Le premier, en Puntila donne toute son épaisseur à sa dualité (on pourrait parler de bipolarité !) tantôt revêche et cinglant, tantôt amoureux des bonnes choses de la vie ; le second, en Matti nuance avec finesse un intendant usé peu à peu par l’inconstance du patron. Il saura prendre la bonne décision de s’en aller.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On s’engueule, on danse sur une mer de bouteilles bleues (Ah, Christian, je t’en ai fait faire des cabrioles !), on y chante sur des mélodies que je compose avec Armand JEHLÉ, accordéoniste hors pair  présent sur la scène. (sans nous prendre pour Dessau, Weil ou Eisler)

     

    Avec le décorateur qui signe aussi l’affiche, Daniel SUTTER, comme pour les costumes, je mise sur des éléments rustiques et sur une campagne à la russe folklorique : des maisonnettes en quinconce et de guingois, un sauna d’un autre temps…

     

     

    Sur un dispositif scénique très réussi avec le concours des Services Techniques de la Ville qui réalisent également une très belle voiture et un balcon,  on retrouve les piliers de toujours : Litzler TILLER dans l’avocat Pekka, WOLFF dans un précieux et coincé attaché d’ambassade Sillaka  amoureux de la fille de Puntila Eva jouée avec justesse par Anne-Françoise TOUSSANT, FRITSCHMANN fait un pasteur bien compassé en couple avec Céline SCHMIDT, BERNHARD module avec sa voix grave et timbré le juge Frédéric auxquels se joignent pour la 1ère fois (parfois pour cette unique fois) :  Yolande TETART, Marie-Christine OTT,  NINA et MANU , le quatuor des fiancées déchaînées  que sont Lisou la vachère, Manda la demoiselle de la pharmacie, Sandra la téléphoniste et Emma la contrebandière. 

    On a toujours en mémoire « le foin » qu’elles viennent faire sous les fenêtres de Puntila qui leur a promis le mariage.

     

     

     

     

     

    Philippe HABY dans Surkalla le rouge très crédible et fougueux et sa fille, Hella jouée avec beaucoup de fraîcheur par MORGANE et les autres enfants : Sarah, Amandine et Siana, composent notamment une scène touchante  où le groupe chante.  Merci, à toi Philippe, animateur infatigable d’une troupe amateur à Barr.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis un autre nouveau, Cédric BAECHLER, arrivé timidement pour voir ce que c’est que de fabriquer du théâtre. Dans ce spectacle, il joue des personnages secondaires mais s’engagera pour le long terme en faisant preuve de nombreuses qualités d’acteur et d’analyste.

     

    Je n’oublie pas Claire LAUTH diseuse, précise et investie, d’extraits du texte de l’auteur Brecht en V. O. (auf deutsch, quoi !)

     

     

     

     

     

     

     

    Enfin, ils sont aussi importants que les interprètes, je veux parler de MANU et NINA  qui deviennent des maquilleuses performantes grâce à une amie professionnelle, Nanda ANGOT,  

     

        

     

     

    et toujours à son affaire malgré la complexité du propos Christophe KAM à la Régie.

     

    Je veux m’arrêter aussi un instant pour évoquer François NOCK, camarade de quartier de Colmar où je suis né. Il sera de presque toutes nos réalisations, parfois pour le jeu, souvent pour la technique avec sa femme, Marie-Thérèse, très disponible et efficace.

     

     

    @ l’œil en coulisse

     

    # Pour Jean-Marie, « on ne chauffait la salle que pour la 1ère. Un balcon à 6 mètres avait été érigé. J’arrive en haut. Une bouffée de chaleur me prend à la gorge déjà serrée par le nœud papillon. Et le trou bien sûr ! Et René qui, attentif comme à son habitude, sauve la maison. »

     

     

    C’est au cours de cette année que le TVR quitte l’Office de la Culture, présidé en ce temps par Jean Wehrell, pour créer sa propre association support.

     

     

     

     

     


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