• 2006    BROUILLES et EMBROUILLES    

     

    d’après un choix de textes de Slavomir MROZECK

     

             2, 3, 6, 7, 9 et 10 février aux TANZMATTEN

     

     

     

     

     

    Un auteur déjà marquant quand je démarrais dans le métier au début des années 60 à Paris.

    Depuis le 1er spectacle du TVR consacré à Tardieu, c’est la seconde fois que nous faisons le choix d’un montage de pièces courtes : La Sérénade, Nuit de rêve, En pleine mer, Les Veuves et un extrait de « L’Abattoir ». C’est l’occasion de répondre une fois de plus aux attentes d’un groupe bien étoffé.

     

    Pour la mise en scène comme pour le jeu, nous pouvons multiplier toutes les gammes de la création théâtrale.  Un propos de Mrozeck illustre bien notre démarche : «  Je riais de plusieurs façons, à voix haute et en silence, d’un rire biologique et intellectuel, mais mon rire n’arrivait pas jusqu’au fond. J’appartiens à une génération dont le rire est toujours assaisonné avec ironie, amertume ou désespoir. Un rire normal, un rire pour rire, gai et sans problème, un jeu de mots amusant – ça nous paraît un peu passé. »

     

    Chaque histoire réunit des personnages qui s’affrontent, se disputent et cherchent à prendre le pas sur les autres, à tirer les ficelles dans les situations les plus diverses.

     

    Dans le poulailler où se déroule « La Sérénade », Frédéric ADLER en renard séducteur et malicieux perturbe les poules bien rendues par Isabelle SCHREIBER, Christine UHRIG et Chantal MANNHARD mais plus encore le coq : Thibaut HEYBERGER qui n’en peut mais.

    Ça caquète, ça violoncelle et il ne restera que des plumes !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans la chambre d’hôtel pour la « Nuit de rêve », deux collègues : Hugues STUDER et Michel TILLER se disputent les faveurs d’une femme-ombre : Elisabeth PÉTRY.

    Entre mystère, mauvais rêve et fantasmes, sûr qu’ils ne feront plus chambre partagée !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur un radeau en perdition de « En pleine mer », le gros : Christian FRUCHART, le moyen : Laurent FRITSCHMANN et le petit : Frédéric RIES tirent à la courte paille pour savoir lequel sera mangé. Un trio bien typé bien dans la situation. Ils sont à peine perturbés par le passage à la nage de la factrice : Mouss PELSY et du vieux serviteur du gros : André BERNHARD, tous deux savoureux.

    On tangue, on prêche, le petit se laissera convaincre d’être sacrifié.

     

     

     

     

     

    Dans le café où se joue la pièce « Les Veuves », s’agite un curieux serveur : Gaël SCHMITT, pendant que deux veuves : Agnès VEUILLERMET et Séverine BETTINGER (une nouvelle épatante) évoquent maris et amants. L’arrivée de deux hommes : Jean ARBONA et THÉO va accélérer l’action autour d’une troisième veuve : Claire LAUTH qui n’est autre que la mort.

    Elles et eux donnent tout le sel des personnages. Dialogue d’humour noir au cordeau pour les femmes, de la vivacité et de l’énergie dans le monologue « simiesque » du serveur et dans le duel au fleuret sur les pas de danse des hommes.

     

     

     

     

     

    Dans l’appartement de « L’Abattoir », un violoniste : Jérôme CHALOT, est amoureux d’une flûtiste : Valérie ROMUALD. Mais la mère du violoniste : Fabiola BROCK veille. Pas question d’accueillir une étrangère. Elle ne voit qu’un destin pour son fils, devenir soliste.

    C’est musical (flûte et violon) mais plus encore « sportif » quant aux étreintes des amoureux et la confrontation avec la mère « bulldozer ».

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je n’oublie pas de citer les « travailleurs du spectacle » : Denis MULLER, François NOCK et Isabelle BOSTTETER qui sont indispensables et s’activent à aménager les changements de lieux à vue.

    C’est la seconde fois qu’Éric BALL conçoit les divers décors. Il y a à faire ! Il y répond avec un grand investissement et plein d’idées innovantes. Il est soutenu par une grande partie de la troupe dont Michel, François, André, Marie-Thérèse et Isabelle.

    L’affiche qu’il a dessinée est très réussie : entrelacs de personnes sens dessus dessous au bout de fils d’une marionnette géante.

     

    Pour la régie, Christophe KAM en compagnie des régisseurs des Tanzmatten a autant de solutions à trouver que moi pour donner des couleurs différentes à chaque pièce.

     

     

     

     

    Depuis l’entrée dans la salle des Tanzmatten, je me tiens aux manettes du son. Je réalise les bande « son » avec les divers bruitages et musiques depuis le début de nos productions.

     

    Les maquilleuses, ANNY, ÉLISABETH et FABIOLA, comme les coiffeurs, TANIA et OLIVIER sont toujours aussi performants.

    Les costumières, MARIE-FRANCE, ANNY, FABIOLA et Céline SCHMIDT se dépensent avec succès dans le collectage d’habits adaptés aux circonstances.

    Je veux remercier Marc HERVIEUX et ses amis pour l’enregistrement de la pièce musicale « L’Abattoir ».

     

     

     

      

    2008     Relâche

     

     

     

     

     


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