•            1981         LA BUANDERIE 

           

           de David GUERDON

     

                21, 22, 27 et 30 mars à la Halle aux blé

     

     

     

              

    Maurice KUBLER signe l’éditorial dans le programme :

    « … un lever de rideau prometteur, sur une nouvelle aventure culturelle dans notre cité,

    … un pari sur une équipe, soutenue et encouragée dès les premiers instants par Jean Kobloth Président de T.C.L., une équipe que nous avions accepté de parrainer … »

        

    La pièce de David GUERDON est l’occasion d’un déballage de linge sale en famille. 

     

    Au retour de l’enterrement du Père, la tension est palpable : le gendre se voit déjà prendre la direction de l’affaire – une buanderie -, sa femme, fille de la maison, pleurniche dans un coin, la Mère se renferme dans sa douleur… mais on perçoit très vite qu’elle cache un terrible secret. Il s’agit d’un fils, Daniel, à tête de Minotaure, qu’elle a eu avec « un monstre » de foire. On apprend la situation au fur et à mesure des flirts du gendre, Laurent, avec Léna, la bonne.

     

     

     

     

     

     

     Le gendre et sa femme profitent du passage d’un cirque pour « vendre » Daniel.

     Le directeur en est tout retourné : « Voilà le nouveau Messie » !

     

     

     

    Le quotidien est rattrapé par le merveilleux. « Il faut avoir une tête spéciale pour qu’on vous remarque, c’est connu ! » Pour la Mère, c’est son fils et non un monstre de foire. Elle tergiverse mais en fait c’est pour faire monter les enchères. Laurent, jaloux, assassine le Minotaure.

    Histoire noire mais avec un ton caustique et contemporain de ce jeune auteur. J’opte pour un décor en noir et blanc (comme pour les costumes) composé de draps qui sèchent : c’est le labyrinthe renvoyant à Thésée et le Minotaure.

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je choisis pour l’accompagnement musical des extraits de « La Jeune fille et la mort » de Schubert soulignant les situations et les émotions.

     

    Aux côtés de René FERRY, un gendre « ripoux »,  Eve DOTTOR, une mère mélodramatique à souhait, Marie FRERING, une bonne naïve et touchante, et Claire LAUTH, une épouse indécise  se donnent à fond, comme Patrick BAKARIA dans le jeune Minotaure mystérieux et tendre. Michel LITZLER, qui doit en une quinzaine de jours remplacer René Dottor tombé malade, interprète un directeur de cirque bien retors.

     

    @ l’œil en coulisse

     

    # Pour la petite histoire, bien qu’étant contre l’aide d’un souffleur, j’en accepte le principe pour les premières pièces pour éviter les trous de mémoire mais aussi pour donner un « rôle » à des tout nouveaux venus tels que Jean-Marie et Anny.

     # Dans ce nouveau lieu, la Halle aux blés,  qui sera peu à peu le signal du TVR, les représentations rencontrent un bon succès, comme notamment une séance devant 150 lycéens du  Lycée Koeberlé.

     

     


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