• 2002         IL FAUT PASSER PAR LES NUAGES   

          de François BILLETDOUX

     

             8, 9 et 12 au 16 mars aux TANZMATTEN

     

     

     

     

     

     

    Notre choix se porte sur la pièce d’un auteur particulier dans le répertoire du théâtre contemporain français.

    Cette œuvre est loin d’être triste. Qualifiée par l’auteur lui-même d’« épopée bourgeoise en cinq mouvements », construite et rythmée sur le modèle des compositions musicales, teintée de fantastique et d’humour, la pièce bouscule les lois ordinaires de la dramaturgie et impose une forme inédite, à la fois dans l’architecture et la musique de la narration.

     

     

     

    Cédric Baechler fait part de ses réflexions  dans le programme du spectacle.

    « Claire, fraîche et brillante sexagénaire héroïne de cette histoire, va en faire l’expérience, frappée hors de toute mesure par un événement presque banal : le retour tardif, inattendu et posthume de son premier amour. Ce mort va changer sa vie. (…) À la lumière du mort, la réussite de Claire apparaît soudain usurpée : erreurs enchaînées, fortune inutile, enfants mal sevrés, sentiments absents, vide d’amour et vide de sens.

    Claire va fermer la parenthèse. Tenter mais trop tard de chasser les siens vers l’indépendance. (…) Sans souci des conséquences, Claire marche à travers les nuages vers un chemin qu’elle a quitté, qui ne l’a jamais quittée. »

     

    Ce personnage de Claire Verduret est un rôle sur mesure pour Claire LAUTH bien soutenue par Michel LITZLER (dit toujours Tiller) qui joue Me Couillard.

     

     

    C’est toute une équipe de talents où l’on retrouve Christian FRUCHART (vélocipédiste très beckettien) interprétant le mari  Antonin Verduret, les fils Pierre « Peter » Balade Cédric BAECHLER  (éternel adolescent), Jeannot Pouldu le fils naturel (bien raide et compassé) Thierry BOUQUET et Denis MULLER dans Lucas Balade (voyou bagarreur comme il y en a dans toutes les familles).

     

               

     

     

    Thierry LOSSER ( Clos-Martin tendre « extra terrestre » premier amour de Claire)), ou encore Fabiola BROCK (Clotilde gouvernante plus vraie que nature) et Sandrine MURA (Marielle, la jeune bonne) sont aussi dans l’histoire.

    Les références à des moments de cirque s’expliquent par un parti pris de mise en scène et de scénographie avec l’aménagement d’une arène. On n’oublie pas le duo de clowns par Anny MULLER et Thierry BOUQUET.  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                            

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On croise la secrétaire Adeline Lacotte Céline KUGLER et sa mère Luce Anny MULLER, l’abbé Mamiran interprété par le très onctueux André GISSELMANN, l’ami de Jeannot Thibaut HEYBERGER, le docteur Couffin par Laurent FRITSCHMANN et même une prostituée Josiane par Élisabeth PÉTRY. François NOCK compose plusieurs personnages dont notamment un bougre de gendarme, Bouchut.

     

    Pour la première fois sur les planches, Chantal MANNHARD forme un couple au quotidien avec Jean ARBONA. Je n’oublie pas les nouveaux tels que Dominique BESSEUX et Pierre-Jean ARBONA qui est Pitou petit-fils de Claire Verduret, touchant dans son pas de danse qui clôt le spectacle.

     

     

           

     

    Cette pièce est l’occasion de faire appel à un décorateur professionnel : Bruno BOULALA qui par son travail apporte une réelle réussite de ce spectacle. Il a le sens des volumes, des profondeurs et crée des architectures qui accompagnent les mouvements du texte et les personnages. Il m’est recommandé par le nouveau patron des Tanzmatten, René SCARAVELLA. J’ai plaisir à collaborer avec ce dernier, un ami croisé bien avant dans le milieu du théâtre.

     

       

     

     

     

     

     

    Je peux compter comme chaque fois sur les très réussis éclairages de Christophe KAM avec André PAVET,  sur le dévouement de TANIA en matière de maquillages ainsi que de Eve DEBÈS, NINA et Francine MARK pour les costumes.

     

    Je sens que je commence à maîtriser l’espace des Tanzmatten.

     

           

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    @ l’œil en coulisse

     

    # Lors d’une représentation, Sandrine s’élance avec tant d’énergie sur son trapèze  -dans la séquence de cirque- qu’elle s’en va planer dans les coulisses, heureusement sans dommage.

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique