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    2005         SAMEDI, DIMANCHE et LUNDI                

      d’Eduardo DE FILIPPO

     

             1er , 2 et du 5 au 9 avril aux TANZMATTEN

     

     

     

     

     

    Voici l’année du 25e anniversaire du Théâtre du Vieux Rempart. Déjà ! comme le temps passe !

     

     

     

     

    Anny MULLER en tête, nous décidons de donner de l’éclat à cette fête en organisant

     

    - dans la Galerie des Tanzmatten, une exposition retraçant notre parcours : affiches, photos, extraits de presse, calicots avec les noms et prénoms de toutes les personnes (plus de 200 !) associées un moment ou un autre à la vie du TVR. Nous bénéficions de la collaboration du Lycée Schweisguth avec Doris ADRIAN et Liliane HOECHSTETTER. Le vernissage après la 2e représentation est suivi d’une « super » réception (Anny sait faire !) pour les anciennes, les anciens et les ami(e)s de la troupe.

    En point d’orgue se déroule la cérémonie des « Blondé d’Or » ; je suis très touché avec Simone de tous les témoignages de sympathie sur fond d’humour ; nous retrouvons à la manœuvre un Monsieur Loyal toujours aussi cordial, René FERRY.

     

     

     

     

     

    - à la Médiathèque de Sélestat, un montage sur la vie et l’œuvre de DE FILIPPO « Eduardo al dente » que j’ai conçu. C’est mis en espace par Anny MULLER avec une partie des comédiens ne jouant pas dans la création. On butine avec bonheur dans un comique aux multiples facettes et les acteurs se régalent tout comme le public en nombre dans la petite salle.

     

    - dans la salle de spectacle des Tanzmatten, la création de la saison « Samedi, Dimanche et Lundi »

     

    L’œuvre d’Eduardo De Filippo s’inscrit dans la grande tradition du théâtre populaire italien. Ses sources sont profondément enracinées dans sa ville natale, Naples.

    Dans son avant-propos intitulé « Opéra « bouffe », Christian FRUCHART, toujours belle plume, précise

    « À chacun son drame, avec ses petitesses et ses instants de rédemption. La vision lucide d’Eduardo ne sombre certes pas dans les noirceurs du pessimisme. La tendresse s’y marie trop à la clairvoyance, comme dans la manière qu’il avait de diriger les acteurs, objets d’une cuisine non moins compliquée et exigeante que celle de la maîtresse femme Rosa. Car à l’instar de son héroïne, il savait que ces ingrédients-là, il faut les saisir et non pas les faire bouillir. »

     

    Un thème récurrent est celui de la famille. Ici, tout semble quotidien. Pourtant, le mari Peppino Priore devient de plus en plus suspicieux. La jalousie le ronge car sa femme Rosa montre beaucoup d’intérêt pour le voisin, Luigi Ianiello. Dans la maison vivent aussi, le père de Rosa, Antonio Piscopo ancien modiste qui ne comprend pas ce qui se passe et continue de fabriquer des chapeaux, les enfants, Giuliana amoureuse de Federico, Rocco l’aîné,  Roberto et sa femme Maria Carolina, mais aussi l’oncle Raffaele Priore personnage atypique qui ne rêve que de théâtre « à l’italienne », enfin la tante Amelia Priore et son fils Attilio, mais encore la bonne Virginia et son frère Michele sorte de bête curieuse.

     

     

     

    Si la première scène donne le ton de la drôlerie avec la préparation d’un bon repas, les choses se compliquent au moment du déjeuner du dimanche. Le mari a décidé de déballer tout ce qu’il a sur le cœur, d’autant que le voisin et sa femme Elena sont présents. Rosa tombe des nues et dans les « vapes ». L’ambiance est grise. Mais l’explication aura lieu entre les deux époux. Elle n’avait des attentions pour le voisin que pour entretenir des relations habituelles. Elle aime son mari comme au premier jour. Tout est bien qui finit bien et Peppino le lundi matin aura le plaisir de saluer Rosa au balcon. Retour à ce petit rendez-vous tendre comme par le passé ! Sur un air entraînant de Paolo Conte.

     

     

    Frédéric ADLER et Fabiola BROCK donnent toutes les nuances de ce mélo d’un couple dont les ans ont marqué les esprits et les corps. On sourit et on est ému.

    Camille LICHTLÉ fait preuve d’une belle présence dans le rôle de la fille (dommage qu’elle n’ait fait que ce cours passage au TVR) et son amoureux Gaël SCHMITT est maladroit à souhait. Les fils Hugues STUDER et Laurent FRITSCHMANN avec son épouse, Isabelle SCHREIBER, marquent leurs caractères.

     

     

     

     

    Dans le personnage du « papy », Christian FRUCHART est encore une fois superbe. Toujours un peu à côté de ses pompes vu l’âge. Cédric BAECHLER dans celui de l’oncle n’est pas en reste particulièrement lors  d’une apparition très enlevée au cours du repas où il est un « comediante » truculent. Thierry BOUQUET et Mouss PELSY donnent l’image d’un couple de bon voisinage.

     

     

     

     

     

     

    Dans la tante, Anny MULLER joue une femme libre, évaporée, qui adore son fils, Thibaut HEYBERGER. Par ailleurs, Agnès VEUILLERMET est efficace dans la bonne et protège son frère Denis MULLER qui joue un demeuré convaincant. Viennent s’y joindre le docteur, Frédéric RIES (1ère collaboration bien enlevé ; il remplace Jean ARBONA retenu par un déplacement au Japon) et le tailleur pour lequel André BERNHARD semble parfaitement « taillé ».

     

     

     

                                       

     

     

     

     

    Peintre et décorateur, Éric BALL qui fera les beaux jours du Corso Fleuri de Sélestat, accepte de concevoir affiche et décor. Tout est très frais et coloré avec la belle idée de grossir ustensiles de cuisine et éléments d’habitation. Michel LITZLER et François NOCK, et autres membres de la troupe, sont fidèlement en soutien à ses côtés.

    Fidèles parmi les fidèles : BÉA, ÉLISABETH, FABIOLA aux maquillages, TANIA et OLIVIER aux coiffures, MARIE-FRANCE et ANNY aux costumes, CHRISTOPHE en régisseur général avec la technique des Tanzmatten.

     

     

    Très occupé par sa profession de libraire sur Strasbourg, Thierry BOUQUET décide de prendre du champ. Il le regrette mais il considère que le théâtre, même en amateur, réclame un gros investissement. C’est une attitude tout à son honneur.

    Mais pour moi, pour nous tous, cela fait un manque. Salut, Thierry, merci ! Je te souhaite d’autres aventures plus « légères » avec des pièces moins « chargées ».

     

    Relâche

     

    Nous avons décidé de monter un spectacle tous les 2 ans ! Tiens, tiens ! la fatigue se fait sentir ?

     

     

     

     


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